Les Randonneurs du Marais

Randonnées Pédestres à Challans en Vendée.

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Les Programmes RANDO

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Les côtations du niveau des randonnées

Le système de cotation de la FFRandonnée Une méthode de cotation basée sur l’effort, la technicité et le risque Généralités Chaque année, des milliers de marcheurs, experts ou amateurs, empruntent les sentiers de randonnée. Si les plus expérimentés arrivent généralement assez facilement à savoir quels sont les itinéraires adaptés à leur niveau, c’est un exercice plus compliqué pour les débutants. Pour éviter aux randonneurs de s’engager sur des sentiers trop ardus pour eux, la FFRandonnée et le Ministère des Sports ont donc travaillé à la mise en place d’un système de cotation harmonisé des randonnées et des GR. Celui-ce se veut à la fois précis et simple à comprendre. Il se base sur trois critères : le degré d’effort, la technicité de la randonnée et le risque en cas de chute. Chacun des critères est divisé en 5 niveaux, du plus facile au plus difficile. En théorie, pour chaque randonnée, vous pouvez retrouver ces cotations sous forme de petits pictogrammes dans les guides édités par la FFRandonnée. À noter : ce système d’évaluation des randonnées à été créé en 2015 et mis en place de manière progressive. Aussi, si vos Topoguides® sont trop anciens, vous ne trouverez pas ces pictogrammes. 1. L’effort Le premier critère pris en compte est l’effort. Autrement dit, la difficulté de la randonnée sur le plan physique. Pour connaître l’indice d’effort de vos randonnées, c’est très simple ! L’agence IBP en partenarait avec la FFRandonnée a créé un outil qui le calcule pour vous à partir de vos traces GPS. Pour y accéder, il suffit de vous rendre sur la page d’analyse de l’indice d’effort et de charger votre trace dans le champ dédié. La plupart des formats sont acceptés (.PLT .TRK .GPX .TCX .CRS .FIT .KML .KMZ). Théoriquement, vous n’aurez donc pas besoin de convertir votre trace. Petit aparté : si vous n’êtes pas très à l’aise avec les outils de création de traces GPS, je vous invite à visionner la vidéo que j’ai mise en ligne sur l’utilisation de VisuGPX. L’outil analyse le fichier et calcule automatiquement le degré de difficulté physique de l’itinéraire en se basant sur sa longueur et le dénivelé positif. Le résultat apparaît sous la forme d’un score qui vous donne le niveau d’effort : 0 à 25 = niveau 1 (facile). La randonnée ne comporte aucune difficulté physique particulière. 25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques sont présentes mais très limitées. 50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable, l’effort demandé est modéré. 75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort requis est soutenu et la difficulté physique est plutôt importante. 100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort à fournir est très important. Ces randonnées demandent une réelle préparation physique. Pour faciliter la lecture des scores, le système de cotation se base également sur un code couleur similaire à celui des pistes de ski. 2. La technicité L’estimation de la technicité se fait par rapport au terrain et aux obstacles qu’il comporte. Ici, pas d’outil en ligne pour évaluer ce critère. Il s’estime directement sur le terrain en fonction des difficultés présentes sur l’itinéraire. Voici à quoi correspondent les niveaux de technicité utilisés par la FFRandonnée : Niveau 1 : l’itinéraire ne comporte aucun obstacle, le terrain est plat et régulier, la pose du pied est facile. Niveau 2 : l’itinéraire ou l’une de ses portions comporte des obstacles bas (moins de 10 cm), il est assez facile de poser le pied sur des surfaces confortables. Niveau 3 : vous pouvez trouver des obstacles sur le sentier dont la hauteur n’excède pas celle du genou, la pose du pied peut se faire sur des surfaces irrégulières mais il existe des zones comportant une bonne adhérence. Niveau 4 : un ou plusieurs obstacles à hauteur de hanche sont présents, le terrain est irrégulier et l’utilisation de bâtons de randonnée est recommandée. Niveau 5 : l’itinéraire comporte des obstacles relativement hauts et difficiles à franchir, l’utilisation des mains est nécessaire, le terrain est très irrégulier et les bâtons peuvent devenir une gêne à la randonnée. Il s’agit du niveau de technicité le plus élevé rencontré, pas d’une moyenne. Il suffit donc d’un seul obstacle techniquement difficile pour que le niveau soit élevé. 3. Le risque Dernier paramètre (et non des moindres) pris en compte dans ce système de cotation de randonnée : le risque en cas de chute. Ici, c’est donc la topographie du terrain qui est analysée. En effet, on comprend bien qu’une chute sur un sentier en forêt ou à flanc de falaise n’aura pas les mêmes conséquences ! Encore une fois, le classement se fait en 5 catégories, de la moins risquée à la plus dangereuse : Niveau 1 : le risque de blessure en cas de chute ou glissade est très faible, voire inexistant (on parle bien du risque supplémentaire lié à la configuration du terrain). Niveau 2 : des blessures « légères » comme des entorses sont possibles en cas de chute. Niveau 3 : certains passages comportent un risque avéré de blessures sérieuses (comme des fractures). Niveau 4 : l’itinéraire comporte une ou plusieurs portions avec des passages dangereux. Le risque de blessures graves ou mortelles est réel. Niveau 5 : randonnée considérée comme très dangereuse. Une chute peut engendrer des blessures fatales. Malheureusement, il n’y a pas d’outil en ligne pour analyser ce critère de difficulté. Donc, si l’édition de votre guide ne mentionne pas le niveau de dangerosité de la randonnée, il faudra l’estimer à partir de vos observations. Astuce de randonneur malin : pour éviter d’être pris au dépourvu lorsque vous partez en randonnée, vous pouvez estimer la technicité et la topographie de votre itinéraire grâce à des prises de vues aériennes (en plus des informations données par les cartes). Certes, cette méthode n’est pas toujours des plus précises, mais elle peut s’avérer très utile dans la préparation de vos randonnées. Les différents pictogrammes de cotation des randonnées (source FFRandonnée) Les limites du

Ajuster son sac à dos

Comment régler son sac à dos de randonnée ? Un bon réglage de sac à dos pour randonner confortable Pour profiter pleinement de la randonnée, il est essentiel de ne pas être gêné par le port du sac à dos. Pour cela, il est nécessaire de bien le régler. Un sac à dos bien réglé doit faire porter le poids majoritairement sur les hanches. Il ne doit pas tirer ou faire mal aux épaules. Il existe en général 4 points de réglage : hauteur des bretelles (pas toujours), ceinture de hanche, sangles des bretelles, sangles de rappel de charge sur les bretelles. Plusieurs étapes à suivre : 1- Régler la hauteur des bretelles : Sur la plupart des grands sacs à dos la hauteur des bretelles est réglable : une échelle visuelle vous permet de positionner les bretelles selon votre taille, souvent par des velcros.  Ce n’est pas le cas sur les sacs à dos plus petits ou sur les sacs à dos filet. Les bretelles doivent être à hauteur des omoplates, de façon à bien suivre la courbe de l’épaule. 2- Charger votre sac à dos : Il sera plus facile de sentir le bon réglage avec un sac à dos chargé. 3- Desserrer largement les sangles des bretelles et les sangles de rappel de charge. 4- Enfiler votre sac à dos et réglez d’abord la ceinture : Les bretelles sont détendues et le poids ne porte donc que sur la ceinture. Il faut serrer suffisamment pour le sac soit stable sur les hanches et pour que le poids porte bien sur les hanches. 5- Une fois la ceinture réglée, ajuster le serrage des sangles des bretelles : Elles doivent être suffisamment serrées pour stabiliser le sac à dos mais sans tirer sur les épaules. Vous devez pouvoir glisser un doigt entre épaule et bretelle sans difficulté. 6- Ajuster le serrage des sangles de rappel de charge : Il ne faut pas que le sac vous tire vers l’arrière. Serrez ces sangles pour rapprocher le sac du dos pour qu’il ne tire pas sur les épaules mais sans qu’il ne gène vos mouvements non plus. 7- Enfin, clipper et ajuster le serrage de la sangle de poitrine : Si vous utilisez la sangle de poitrine, celle-ci est en général réglable en hauteur. Positionnez bien la sangle horizontalement, elle permet le rapprochement des bretelles pour mieux stabiliser le sac à dos. Mais on est parfois plus à l’aise sans. En conclusion : Votre sac à dos est bien réglé si vous avez la sensation que le poids porte essentiellement sur les hanches, qu’il ne tire pas sur les épaules, ni en arrière, et que conservez une bonne aisance de mouvement. Mais, souvenez-vous aussi qu’il ne suffit pas de bien régler votre sac à dos, il faut aussi bien le charger. Rangez soigneusement vos affaires : la répartition du poids doit être équilibrée et les objets les plus lourds doivent être près de votre dos et si possible en bas du sac afin de respecter au mieux votre centre de gravité et votre équilibre.